Chambre de Mélancolie.

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Nous entrons dans la chambre de Mélancolie, déesse de la médecine, où on retrouve bien sa devise : "simple à l'extérieur mais compliquée à l'intérieur" ! En effet, le mobilier est simple, les cloisons aussi mais tous les objets, tous les livres, tous ce qu'on peut trouver dans les tiroirs est vraiment très compliqué ! La pièce est assez grande, les murs et le plafond sont entre le blanc et l'écru et un joli bleu-vert colore le sol. La pièce est divisée en deux parties l'espace laboratoire et l'espace chambre.

1. L'espace labo :
Dans le petit labo, les murs sont tâchés à cause "des résultats non attendus" de certaines expériences... Il y a une minuscule fenêtre dans cet espace car la Déesse a bien trop peur de casser une vitre à cause des explosions involontaires... On peut y trouver des tables blanches sur lesquelles sont posées des fioles contenant des liquides majoritairement verts car Mélancolie travaille surtout avec des plantes et guérit les gens à base de tisanes et de traitements homéopathiques. Elle est aussi très douée avec ses doigts de fée pour les "massages guérisseurs" et autres thérapies. Un gigantesque livre, ressemblant plutôt à un grimoire est posé sur l'une des tables, la Déesse y inscrit toutes ses remèdes et ses interventions auprès des mortels et immortels. A côté un lavabo est incrusté, il est d'une propreté inimaginable... Un grand placard en bois est adossé contre le mur, dedans des plantes médicinales biens classées et des ouvrages médicaux : "la médecine pour les nuls", "thérapies divines", "l'histoire de la santé" ou encore "maladies étranges : ratatinette, dodovirus, pollockmania... Comment-les traiter ?"...

2. La partie chambre :
Maintenant, observons la deuxième partie, la partie chambre. Déjà un lit avec une couette rayée multicolore et trois oreillers. Près du lit se situe une table de chevet d'une blancheur éclatante, dessus une lampe, un réveil où dessous est indiqué la maladie la plus virulente en ce moment dans le monde, un carnet accompagné d'un stylo pour noter une idée surgissant pendant la nuit (qui porte conseil) et évidemment le livre en cours de lecture. Une commode assortie à la table de chevet se dresse près de la porte, dedans des habits simples, sauf le dernier tiroir qui renferme de magnifiques robes, des bijoux et les parfums divins les plus exquis. Sur la commode sont posés une maison de poupée qui sert d'habitat à Asclépia et un grand perchoir pour le Phoenix avec dessous un cendrier pour récupérer les cendres et une fiole pour les larmes. Le meuble est surmonté d'un miroir dont le cadre est formé d'arabesques en fer noir. Une immense bibliothèque tapisse le mur, une petite chaîne diffuse de la très belle musique classique. Dès fois, on peut entendre dans la chambre de la Déesse des chansons joyeuses mais seulement quand celle-ci commence à sombrer dans la mélancolie et la tristesse. Une porte-fenêtre illumine la pièce et donne sur un balcon en fer forgé avec de magnifiques fleurs odorantes. Mélancolie aime s'y recueillir pour boire une tisane de camomille qui atténue sa fatigue en admirant le ciel.

Je fais pleins de mélanges qui se révélèrent inefficaces, j’essaie un massage aux pétales de rose qui se dit tout aussi inutile. Puis je voulais prendre une tisane pour accompagner cette pause bien méritée, je verse donc de l'eau bouillante sur la camomille. Je bois le liquide auquel j'ai rajouté un morceau de sucre. Et miracle, cinq minutes plus tard, je ne suis presque plus fatiguée, complétement détendue et calmée. La nuit venue, je m'endors profondément et passe une excellente nuit. Le jour suivant, je pars dès le matin, dans la salle de méditation, apaiser les Dieux et Déesses du mont OlymTiTipe.