Bonne surprise !

Je me dirigeai discrètement vers le réfectoire, pour éviter de réveiller les autres Dieux et Déesses. C'était une belle nuit étoilée, quoique un peu fraîche et la lune illuminait le ciel. J'aimais la nuit, l'aurore et le crépuscule, j'aimais ce bleu profond qui régnait sur le ciel. Après avoir, contemplé les constellations, je m'étais rendue compte que j'avais un peu faim. Il était environ quatre heures du matin, le jour n'allait pas tarder à se lever et je décidai donc de faire des crêpes pour le petit-déjeuner de tout ma famille. Enfin, ceux qui se lèveraient le plus tôt, car les connaissant je savais qu'il se précipiteraient dessus. Une fois arrivée au réfectoire, je sortis des poêles, des œufs, du lait, de la farine... Je fis la pâte et la laissa reposer. En attendant, je grignotai quelques biscuits avec de la tisane pomme-cannelle, ma préférée. Une heure plus tard, je fis sauter les crêpes dans les poêles en fredonnant un air joyeux, je les mis toutes, empilées, sur un grand plat aux couleurs vives. J'installai l'immense table, et posa sur la table pleins de délicieuses choses pour accompagner les crêpes : du nutella, des confitures, de la crème de marron, de la chantilly, du sucre et même de la glace. Je m'assis à ma place, en feuilletant un livre, en attendant sagement les Dieux et les Déesses. L'horloge sonna sept coups, j'entendis des pas dans le couloir, j'espérai que les visages des autres s'illumineraient en voyant le petit-déjeuner qui les attendait.

Je m'étais levée de bonne heure car je savais qu'une belle journée s'annonçait. Aussitôt sortie de ma chambre, une délicieuse odeur parvint à mes narines et fit gargouiller mon ventre vide. J'eus un sourire et me dirigea lentement vers le refectoire, où personne n'était encore attablé, à part ma soeur Mélancolie, sagement assise devant...une gigantesque pile de crèpes, de magniques crêpes dorées ! La déesse de la médecine avait sû éveiller ma gourmandise et j'eus un grand sourire, qui me tirailla pourtant le coin des lèvres.
- Mélancolie, tu es adorable ! m'écriais-je !
Je m'avançais et m'assis auprès d'elle. je voyais son air étonnée, et je compris qu'elle n'était pas habituée à me voir si expressive.

J'entendis des pas légers dans le couloir. Je me retournai et vis l'Espérée, un grand sourire aux lèvres, cela m'étonnai que son visage soit si expressif. Je lui apportai les ingrédients à mettre sur les crêpes. J'allai chercher des bananes dans la cuisine et je me fis deux délicieuses crêpes : l'une nutella-banane, l'autre crême de marrons-chantilly. Je sortis les jus de fruits du gigantesque réfrigérateur et servis ma sœur.

Je n'avais jamais été une lève tôt mais quand on ne dors pas denma nuit c'est difficile de se lever. Mon ventre criant famine , je decidai d'aller dans le réfectoire en espérant n'y trouver personne . En m'approchant je sentis une irrésistible bonne odeur , je me matérialisa a la vitesse de la lumière dans le réfectoire et y trouait mélancolie et l'Esperee en train de manger. Je les regardais gêner qu'elle me voit ainsi je portais un grand tee-short violet avec un simple short en dessous. Je dis:
- Bonjour ! Ou plutôt mauvais jour , je peux prendre dans les pancakes ,please?
Connaissant mon caractère peu coopérative et Bougon le matin , mélancolie hocha la tete . Je me dirigeais vers les pancakes , m'en prt trois et les recouvraient entirement de chocolat Aung de venir m'asseoir avec mes sœurs . Elle me regardait avec curiosité comme si c'était la première fois qu'elles me voyaient. Soudain je me rendissent avant de passer ma nuit blanche j'avais enlevée tous mon maquillage , c'était la première fois qu'elle me voyait sans artifice . Je n'etqis pas de très bonne humeur et cela du se sentir car elle détournèrent leurs regards,j'entama quand même la conversation:
- J'ai passer une nuit blanche et ça ne sera pas la première fois.

"Et tu sais pourquoi tu ne peux pas dormir ?" dis-je avant de boire un grand verre de jus d'orange. Le bruit de l'horloge retentit dans la salle et le silence se fit assez gênant.

Malgre moi, je levais les yeux au ciel.
- Ce n'est pas que je ne peux pas mais que je ne veux pas. Les ames s'agitent dans mon royaume, Cerbere devient de moins en moisns efficace. Par dessus tout j'ai des insomnies et je traque une ame qui m'a echapper . Elle erre quelque part , ou sinon elle m'observe en esperons que j'ai laisser tomber la traque. Je soupirai de fatigue , et continuait a manger mes pancakes. Il fallait que je me concentre au maximum ,pour savoir si cette fichue ame etait encore en train de m'observer. Je ne l'avais pas dit mais cette ame me terrifiait au plus au point. Elle m'avait longuement observee , partout ou j'allais. Je frissonais a l'idee qu'elle puisse devoiler un de mes secrets. Mais j'avais un plan et je comptais bien l'appliquer. Ce n'est quand j'ouvris les yeux que je remarquai que je les avais fermes. L'Esperee me regardait bizzarement. J'avais oublies qu'elle pouvait lire dans les pensees.

Je m'étais momentanément introduite dans les pensées de K-Lypso et me rappela l'ordre. Ce pouvoir paraissait parfois être incontrolable, et je ne pouvais pas m'empêcher de l'utiliser sur les autres. J'étais honteuse mais je savais à présent que K-Lypso avait peur d'une âme. je lui adressait un regard compatissant, même si je savais que cela ne servait à rien. Je fit naître dans son esprit l'image de Mélacolie fabriquant des somnifères, essayant de trouver une solution à son problème.

Le regard compatissant de l'Epérée me fit sentir comme une enfant qu'on a besoin de consoler. Je lui lancais un regard ,totalement contraire à ce que je ressentais,victorieux,sur de lui. Soudain je sentis comme cette grosse loupe m'observer. Je tournai la tete,l'âme était là, me regardant de ses yeux noirs et profonds comme un lac, son sourire était carnassier,et sa chevelure noire se balançait au rythme d'un vent imaginaire. Prise du colère incontrolable, à l'idée qu'elle supris ce moment, ma faux apparut dans main et ma hache dans l'autre. Je les lancais toutes les deux en direction de l'âme. Un trou immense c'était creuser dans le mur du réfectoire.L'âme avait disparut,laissant dans son sillage un rire méprisant. Je fukminais intérieurement et me jura de la retrouver quoiqu'il arrive.Puis je me rendis compte que je n'étais pas seule, je me tournai vers Mélancolie et l'Espérée qui m'observaient avec déconcertation, suprise et peur. Encore malgré moi je souris, c'etait que j'inspirais à chaque fois.